Salut à toi, lecteur de la première heure, voilà la première édition de DEBRANCHE, la newsletter qui cherche à explorer les différents chemins pour s’épanouir.
Dans cette première édition, nous allons essayer de répondre à la question, comment fait-on pour sortir de ce mode de vie traditionnel et rébarbatif : métro / boulot / dodo ?
Comment organiser sa vie pour ne pas la subir ?
Je travaille pour vivre et non l’inverse.
Après avoir travaillé pendant 10 ans non stop, pour 2023, je décide de m’accorder une pause d’un an. Au programme : voyages autour du monde, lectures, visite aux amis et à la famille, temps pour créer…
Pour une fois dans ma vie active, je ne cherche pas à gagner ma vie mais à en profiter.
Pour mettre ce type de projet en place, il a fallu que plusieurs planètes s’alignent. Que ma femme obtienne une rupture conventionnelle, que je me mette en freelancing, et que j’ai 10 ans d’épargne derrière moi.
Cela fait plusieurs années que j’ai en tête de m’accorder cette pause. Et j’ai mis plusieurs stratégies en place qui me permettent de le faire aujourd’hui.
Je vous partage selon moi, mes fondamentaux pour débrancher.
Attention, j’ai bien conscience que je suis un privilégié de ce monde. J’évolue dans la vente et le digital, des secteurs qui ne connaissent pas la crise. J’ai l’habitude des environnements à risque car j’ai déjà créé une boite par le passé, je l’ai développé, je l’ai aussi fermé, et j’ai dû rebondir après cette expérience et retrouver de nouvelles sources de revenus (salariat, side projects, freelancing etc…)
Si vous partez de plus loin, j’espère que mon retour d’expérience et les interviews à venir vous donneront des clefs pour vous lancer dans vos projets. Voici donc mes premiers fondamentaux :
Le Slowpreneuriat : j’ai été salarié et entrepreneur, et depuis quelques mois, je me suis mis à mon compte comme freelance. Il est bien entendu beaucoup plus facile de gérer son temps lorsque l’on a ce statut que quand nous sommes en poste ou quand nous avons une boîte avec des salariés.
Mais le grand souci du freelance, c’est de vendre son temps en échange d’argent. C’est donc le modèle du Solopreneur que je privilégie, une sorte de Freelance 2.0, qui met en place des systèmes afin de ne pas dépendre de la vente de son temps.
Or la plupart des solopreneurs communiquent sur le graal de faire 10 000 euros ou plus de CA par mois. Je ne cherche pas à participer à cette course à l’échalote du CA.
Pour ma part, décorréler mon temps de mon revenu, répond plus à un objectif de gérer mon temps comme je l’entends.
Exemple : je préfère passer plusieurs heures à créer un ebook sur la vente, qui se vendra sur plusieurs mois/années, que d’être payé à l’heure pour faire du coaching.Voilà pourquoi je préfère le concept de slowpreneuriat, qui reprend les meilleures choses du solopreneuriat.
Via la création, par exemple :
Des actifs médiatiques + des produits digitaux : L’actif médiatique, c’est un terme un peu barbare pour désigner simplement la création d’un média comme une newsletter, un podcast, un livre, un compte insta/youtube/twitter/tiktok…qui vous permet de vous adresser à une audience élargie et ainsi de vendre des produits digitaux qui vont être décorélés de votre temps.
J’ai pour ma part mon podcast les Héros de la vente depuis 4 ans maintenant, qui me rapporte environ 500 euros par épisode grâce à des sponsors B2B.
J’ai également ma newsletter Les Chroniques de la vente, qui me permet de vendre mes ebooks sur la vente sur mon site web. De simples pdf qui me rapportent entre 200 et 400 euros par mois. Je peux ainsi générer entre 1700 et 2000 euros rien qu’avec ces actifs médiatiques, qui sont très facile à gérer en terme de temps consacré. Ce qui m’amène à mon troisième point :
La gestion du temps en mode batch : Le batch cela veut dire travailler par lots / par fournées. J’adore travailler (parfois intensément) sur une période de temps donnée pour ensuite être libéré de toutes contraintes dans mon emploi du temps.
Par exemple pour la création de mon podcast, j’enregistre 20 épisodes de podcast sur des périodes de deux mois qui seront diffusés ensuite sur 6 mois. Je suis ainsi parti voyager en Asie pendant 3 mois cette année pendant que mon podcast publiait automatiquement 1 épisode tous les 10 jours, et me rapportait un revenu.
J’essaye d’appliquer cette gestion du temps à l’ensemble de mon travail que ce soit sur une journée, une semaine ou plusieurs mois.
Ainsi cet été sera consacré à trois mois de travail intensif pour créer mon contenu et mes systèmes, puis suivi de trois mois de voyages et de détente. Jusqu’à présent, cela fonctionne plutôt bien. Je parviens à accumuler suffisamment de bénéfices pour m’offrir de longues pauses.Je ne sais pas encore si cette méthode sera durable à long terme, mais dans une époque où notre génération ne peut pas vraiment compter sur la retraite, je profite de mes pauses intermittentes à un âge où je peux pleinement utiliser mon temps libre.
Le minimalisme comme état d’esprit : En général, si nous travaillons, c’est pour gagner de l’argent et subvenir à nos besoins. Sauf que beaucoup de personnes, pensent que chaque salaire doit être dépensé : achat de voitures en leasing, crédit à la consommation, renouvellement de sa garde robe, etc… Pour ma part, j’ai toujours été minimaliste dans mes dépenses, ce qui m’a permis d’épargner dès mon premier emploi, et qui me permet aujourd’hui d’avoir des économies et d’envisager des modes de vie alternatifs.
Ce minimalisme est d’ailleurs un concept repris par le mouvement FIRE, qui donne des pistes pour prendre sa retraite le plus tôt possible.
Pour résumer ce courant, vous avez trois piliers d’investissement important qui peuvent vous permettre de devenir libre financièrement : L’entrepreneuriat, l’immobilier et la bourse.
J’y reviendrai sur ce mouvement, car il est loin d’être facile à appliquer et parfois paradoxal. En effet, investir dans l’immobilier quand on est entrepreneur est souvent kafkaïen ! La bourse quand à elle, c’est sur du temps long, à moins que vous ayez d’énormes sommes à investir ! Par contre ce mouvement prône le minimalisme financier, c’est à dire réfléchir à ses dépenses superficielles, et là dessus je suis en phase.Mais si nous reprenons les principes du FIRE, je dirais : entrepreneuriat ok mais via le slowpreneuriat et des sides projects où vous pouvez vous créer vos revenus sans vous cramer la santé.
L’immobilier, là aussi vous pouvez y passer tout votre temps. Je conseillerai à minima d’acquérir votre résidence principal, vu que vous n’avez pas d’impôt sur la plus value si vous revendez ce bien.
Et enfin la bourse, je vous conseille d’adopter la stratégie d’automatiser un versement chaque mois (dans le jargon c’est faire du DCA) sur des groupes d’actions (des ETF, toujours dans le jargon). Là dessus, vous pouvez utiliser les assurances vie et PEA de Nalo ou Yomoni. C’est rapide et efficace.
Ah et deux dernières chose qui me permettent cette année de tester ce mode de vie : je n’ai plus de loyer à payer et je n’ai pas encore d’enfants. Je loue en effet ma maison pour un an et bien que j’ai 37 ans, j’ai choisi pour le moment de ne pas avoir de progéniture. Quand vous enlevez 1/3, 1/4 voir 1/2 de vos dépenses de l’équation, et que vous n’avez pas la responsabilité financière d’un enfant, tout devient plus facile.
Voilà selon moi, mes 4 piliers qui me permettent cette année de débrancher. Vous allez me dire, “oui mais”…
Car en effet je comprends qu’il peut y avoir des objections :
“Je suis en CDI, comment je fais ?” : J’ai étais aussi en CDI, et j’ai eu des salariés en CDI. Ce n’est pas du tout une mauvaise chos et offre plusieurs options selon moi.
Rester en CDI quelques années, le temps d’épargner, de mettre en place une stratégie de liberté financière, de créer un side project et d’acheter sa résidence principal. Puis quand vous aurez fait le tour de votre poste, vous pourrez partir, au mieux avec une rupture conventionnelle, au pire avec une grande motivation.
Il ne faut pas avoir peur de quitter un CDI. Sur les emplois qualifiés, la France est quasiment en plein emploi. De plus aujourd’hui, l’un des meilleurs moyens d’augmenter son salaire est de changer de poste. Le CDD peut-être aussi envisagé. 6 mois ou plus, pour ensuite prendre quelques mois de pause.
“J’ai des enfants, ce n’est pas aussi simple.” Nous l’avons vu plus haut, c’est certainement plus compliqué quand vous avez cette responsabilité. Néanmoins cela ne doit pas vous enfermer dans votre vie professionnelle.
Des gens qui font des choix de vie osés, qui sont à leur compte, qui voyagent et qui ont des enfants, j’en connais beaucoup autour de moi et je vais en interviewer dans cette newsletter. Nous avons pour le moment, encore la chance d’être dans un Etat providence, où l’école et la santé sont gratuits, alors profitez-en !
“Je ne sais pas par où commencer et je n’ai pas l’âme d’un preneur de risque”: C’est justement pour cela que je fais cette newsletter, pour interviewer des personnes qui ont fait des choix de vie radicaux alors qu’elles n’y étaient pas prédestinées.
Après, comme je l’ai écrit plus haut, ne vous mettez pas la pression, commencez doucement, en CDI si besoin, avec un side project, essayez de trouver un job qui vous permet de télétravailler pour gagner du temps déjà sur votre quotidien.
J’espère que DEBRANCHE vous donnera les clefs pour commencer à envisager un mode de vie moins orienté vers le travail, et plus vers votre épanouissement !
La suite dans DEBRANCHE ?
J’espère que cette première édition, qui est plutôt un retour d’expérience personnel, vous a plu. Je suis en train de préparer deux sections pour les prochaines newsletters :
les Interviews de personnes qui ont débranché, et qui vont nous montrer comment adopter des modes de vie différents, pour être plus libre dans la gestion de sa vie. Si vous pensez à certains profils, n’hésitez pas à me partager leurs coordonnées !
24h pour apprendre… Là c’est un projet que je vais construire en public. L’idée est d’écrire sur cette newsletter et d’enregistrer sur Youtube, un processus d’apprentissage pour apprendre une discipline en 24h.
Notamment en m’inspirant du livre de Josh Kaufman, “The First 20 Hours: How to Learn Anything . . .Fast !” (je me suis donné 4 heures de plus).
Voici les projets que j’ai dans ma liste :
24h pour apprendre à faire de la photo (les photos que je mets dans la newsletter sont les miennes, cela fait partie du processus !)
24h pour apprendre à faire du pain
24h pour apprendre à faire de la danse de salon
24h pour apprendre à faire de la moto
24h pour apprendre à restaurer une montre vintage
24h pour apprendre à réparer un vélo
24h pour apprendre à aménager un van
24h pour apprendre le wing surf
24h pour apprendre à éduquer un chien24h pour apprendre à jouer du ukulele
etc…
Bref vous avez compris le principe. Si là aussi, vous avez des compétences ou que vous connaissez des gens dans votre entourage qui veulent se prêter au jeu, contactez-moi à alexandre.waquier@gmail.com !
A très vite les débranchés !
Alex
moi devant l’immensité de la tâche qui m’attend
Retrouvez mes autres contenus (newsletter et podcast) sur https://lesherosdelavente.com/